Ce n'est pas la première fois que Michelle Bachelet alerte sur la situation des droits humains dans le pays depuis le coup d'État de l'armée birmane en février dernier. Elle s'était notamment inquiétée en avril d'un scénario à la syrienne, craignant que la répression ne dégénère en conflit civil.
"Les conséquences nationales sont terribles et tragiques. Les conséquences régionales pourraient également être profondes", déclare-t-elle jeudi dans un communiqué.
"La communauté internationale doit redoubler ses efforts pour rétablir la démocratie et empêcher un conflit plus large avant qu'il ne soit trop tard", souligne-t-elle.
En juillet dernier, devant le Conseil des droits de l’homme des Nations unies à Genève, Michelle Bachelet avait fait état de 900 personnes tuées, de quelque 200.000 personnes contraintes de fuir sous la menace de l'armée.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) estime pour sa part que plus de six millions de personnes ont besoin d'aide alimentaire en Birmanie.