L'eurodéputé indépendantiste et ex-président catalan Carles Puigdemont, en exil en Belgique depuis 2017 après la tentative de sécession de la Catalogne la même année, a été arrêté jeudi en Italie, a annoncé son avocat.
"Le président Puigdemont a été arrêté à son arrivée en Sardaigne, où il se rendait en tant qu'eurodéputé", a affirmé son avocat Gonzalo Boye sur Twitter, expliquant que son arrestation avait eu lieu sur la base d'un mandat d'arrêt européen datant du 14 octobre 2019.
Le leader catalan a été arrêté à Alghero, a confirmé sur Twitter son chef de cabinet, Josep Lluis Alay.
"À son arrivée à l'aéroport d'Alghero, il a été arrêté par la police aux frontières italienne. Demain (vendredi), le président sera présenté aux juges de la Cour d'appel de Sassari, qui est compétente pour décider de sa libération ou de son extradition", a indiqué M. Alay.
Le Parlement européen avait levé le 9 mars l'immunité parlementaire de M. Puigdemont et de deux autres eurodéputés indépendantistes, mesure qui avait été confirmée le 30 juillet par le Tribunal de l'UE.
Exilé en Belgique depuis la tentative de sécession de 2017 afin d'échapper aux poursuites de la justice espagnole, Carles Puigdemont n'a pas bénéficié de la grâce accordée fin juin aux neuf indépendantistes incarcérés en Espagne et le gouvernement espagnol du socialiste Pedro Sánchez souhaite toujours qu'il soit jugé en Espagne.
Carles Puigdemont est poursuivi pour "sédition" et est accusé de "détournements de fonds publics".
"À son arrivée à l'aéroport d'Alghero, il a été arrêté par la police aux frontières italienne. Demain (vendredi), le président sera présenté aux juges de la Cour d'appel de Sassari, qui est compétente pour décider de sa libération ou de son extradition", a indiqué M. Alay.
Le Parlement européen avait levé le 9 mars l'immunité parlementaire de M. Puigdemont et de deux autres eurodéputés indépendantistes, mesure qui avait été confirmée le 30 juillet par le Tribunal de l'UE.
Exilé en Belgique depuis la tentative de sécession de 2017 afin d'échapper aux poursuites de la justice espagnole, Carles Puigdemont n'a pas bénéficié de la grâce accordée fin juin aux neuf indépendantistes incarcérés en Espagne et le gouvernement espagnol du socialiste Pedro Sánchez souhaite toujours qu'il soit jugé en Espagne.
Carles Puigdemont est poursuivi pour "sédition" et est accusé de "détournements de fonds publics".