Biden s’emmêle encore les pinceaux dans son discours à l’Onu

Joe Biden a encore commis un impair en confondant les États-Unis et l’Onu, à la tribune de la vénérable institution. Le Président américain est devenu coutumier de ce genre de bourdes.
Sputnik
Souvent moqué pour ses lapsus à répétition, Joe Biden a encore trébuché sur les mots lors de la dernière Assemblée générale des Nations unies. Le Président américain s’est lancé dans une tirade pour défendre les valeurs portées par l’institution, mais s’est raté sur la fin. Il a en effet confondu l’Onu et les États-Unis.
"Les États-Unis défendront les valeurs démocratiques, la liberté et l'égalité. Je crois aux droits universels de tous. C'est gravé dans notre ADN en tant que nation. Et surtout, c'est gravé dans l'ADN de cette institution – les États-Unis [au lieu de Nations unies, ndlr]", a déclaré le chef d’État à la tribune.
Une nouvelle gaffe qui n’est pas sans rappeler celles déjà commises dans de précédents discours. Joe Biden avait notamment cafouillé à l’avant-dernier sommet du G7, confondant trois fois la Libye avec la Syrie. En septembre 2020, il avait également confondu l’Irak et l’Iran, déclarant que plusieurs soldats américains avaient trouvé la mort dans ce dernier pays.
Sa dernière boulette remonte à quelques jours à peine. Recevant le Premier ministre australien Scott Morrison, en pleine crise diplomatique avec la France, Joe Biden a en effet eu toutes les difficultés du monde à se remémorer son nom.
Ces fréquents couacs ont souvent donné du grain à moudre aux détracteurs du Président américain, qui ont parfois agité des accusations de gâtisme.
Pas de nouvelle guerre froide
Au-delà de cette bévue, Joe Biden a tenté de rassurer les Nations unies sur le rôle de la diplomatie américaine, dans son discours à la tribune. Le chef d’État est revenu sur le retrait chaotique d’Afghanistan, soulignant qu’une ère de diplomatie s’ouvrait désormais.
Le Président a également eu quelques mots pour le Moyen-Orient, réitérant son soutien "sans équivoque" à Israël et à un "État juif indépendant". Il a également mentionné le cas de l’Éthiopie, alors que le conflit s’intensifie dans la région du Tigré, où les troupes gouvernementales luttent contre le Front de libération du peuple du Tigré. Mi-septembre, le Président américain avait d’ailleurs signé un décret permettant d’imposer des sanctions aux belligérants.
Joe Biden a encore souligné qu’il ne souhaitait pas une nouvelle "guerre froide", alors que certains observateurs le soupçonnent de vouloir encore durcir le ton face à Pékin, à travers notamment le futur "sommet des démocraties" qui pourrait court-circuiter le G20.
"Nous ne cherchons pas - je le répète - nous ne cherchons pas une nouvelle guerre froide ou un monde divisé en blocs rigides", a ainsi déclaré le chef d’État à l’Onu.
Le Président américain doit par ailleurs s’entretenir avec Emmanuel Macron ce 22 septembre, au sujet de la crise des sous-marins.
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