"Selon la classification des policiers, c’est un site de niveau 4, le plus élevé dans l’insécurité et le plus difficile de notre patrimoine. Ce trafic existe depuis 30 ans et l’insécurité est montée crescendo", indique au Monde Patrice Roques, directeur général de Seine-Saint-Denis Habitat, l’office HLM départemental propriétaire.
"On ne peut pas vivre normalement. Même le courrier n’a pas été distribué durant des semaines, les postiers ayant, un temps, exercé leur droit de retrait. Si nous protestons, nous sommes injuriés voire menacés de mort par des mots dans les boîtes aux lettres", confie au journal un habitant.
La police ne contribue pas beaucoup à la situation
"La police passe souvent, interpelle parfois quelques personnes vite libérées et qui se vantent de ne pas payer les amendes, puis ça repart comme avant", déplore auprès du journal un résident.