Depuis juillet, la loi russe impose la mention «vin mousseux» sur la contre-étiquette et réserve aux seuls producteurs russes le droit d'afficher le mot «champagne» sur leurs bouteilles, alors que la production française de champagne est censée être protégée par une appellation AOC.
Cette législation a provoqué la colère des producteurs français de champagne, qui ont suspendu temporairement leurs livraisons vers la Russie, et conduit le gouvernement français à envisager un recours devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
Sur Twitter, le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie a indiqué samedi avoir trouvé un accord sur une méthode de travail avec son homologue russe Sergueï Levin, «pour clarifier la nouvelle loi viticole russe, et trouver une solution à la situation actuelle que subit notre champagne».
Cela impliquera la création d'un groupe de travail composé de responsables et de représentants de l'industrie des deux pays, a précisé une porte-parole du ministère.
Ce rapprochement intervient quelques jours après la décision des producteurs français de champagne de reprendre leurs livraisons vers la Russie.