Samedi 18 septembre, les autorités électorales russes ont affirmé avoir subi «trois cyberattaques» organisées «depuis des pays étrangers». Selon un responsable de la Commission électorale, Alexandre Sokoltchouk, deux ont visé le site Internet de la Commission et une troisième a tenté de le surcharger par déni de service.
«L'attaque était assez puissante», a-t-il dit, cité par les agences de presse russes, assurant que d'autres étaient en «préparation» pour dimanche, principal jour du scrutin qui se déroule également en partie en ligne.
Il n'a pas précisé quels pays étaient accusés de ces faits.
L’application de Navalny supprimée
Telegram messenger, qui avait annoncé dans un premier temps son intention de résister à l'exigence de bloquer un site Internet de l'opposant emprisonné Alexeï Navalny, l'a finalement fait ce samedi.
Le fondateur de Telegram, Pavel Durov a dit qu'il se contentait de suivre Apple et Google, «qui dictent les règles du jeu pour des développeurs comme nous».
Précédemment, Apple et Google s'étaient conformés à ces instructions.
Les élections, législatives mais aussi locales et régionales, ont commencé vendredi en Russie et dureront jusqu'à dimanche soir.