La Russie dispose de réserves de gaz pour les 100 prochaines années

Les réserves de gaz en Russie sont les plus importantes au monde et certains gisements développés dans la péninsule de Yamal seront exploités jusqu’en 2132, selon le PDG de Gazprom.
Sputnik
Intervenant lors de la 24e réunion annuelle de l’International Business Congress, le patron de Gazprom Alekseï Miller a esquissé l’avenir du gaz russe, annonçant pour combien d’années encore les réserves de gaz pourront être exploitées.
«Les réserves de gaz en Russie, les réserves de gaz de Gazprom sont les plus importantes au monde. Nous n'aurons pas de problèmes en raison du manque de réserves au cours des 100 prochaines années», a-t-il déclaré lors d’une réunion de l'International Business Congress.

Plusieurs gisements dans la péninsule de Yamal

Il a détaillé que certains gisements pour lesquels Gazprom préparait actuellement une exploitation dans la péninsule de Yamal (nord de la Sibérie occidentale) resteraient en service jusqu’en 2132.
«Ces cinq dernières années, Gazprom a mis en place un nouveau centre d’extraction qui sera essentiel pour la Russie et pour nos consommateurs étrangers pour plusieurs décennies, voire au XXII siècle», a ajouté M.Miller.
Selon lui, les capacités de production excédentaires de Gazprom susceptibles de répondre à la demande grandissante s'élèvent à 150 milliards de mètres cubes de gaz naturel. Cette capacité à augmenter considérablement les niveaux de production en réponse à une demande croissante est l'avantage concurrentiel de Gazprom.
«Aussi froid que soit l’hiver, nous restons toujours un fournisseur sûr. Nous honorons toujours entièrement nos engagements contractuels», a-t-il conclu.

Flambée des cours du gaz

À l’approche de la période hivernale, les prix du gaz sont montés en flèche en Europe. Dans la journée de mercredi, 1.000 mètres cubes se négociaient à 963,9 dollars, avant de reculer légèrement.
Selon des informations de Bloomberg, face à des pénuries d'énergie, Goldman Sachs Group Inc. a averti que les utilisateurs industriels européens devraient réduire leur consommation. Les stocks sont à leur plus bas niveau saisonnier depuis plus d'une décennie et la période hivernale commence dans environ un mois.
D’après les analystes de VTB Kapital, la hausse des cours du gaz tient à la demande croissante alors que les dépôts sont faiblement remplis (70,75% au 14 septembre contre 93% l’année dernière) et que la production d’énergies renouvelables a diminué du fait du temps calme. En outre, les prix élevés du GNL en Asie ne permettent pas d’augmenter ses livraisons à l’Europe.
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