Zemmour au centre de l’attention: dominera-t-il vraiment la campagne électorale?

Officiellement, il n’est toujours pas candidat. Pourtant, Éric Zemmour entend déjà contraindre le reste des aspirants Présidents à prendre position. À tort ou à raison? Éléments de réponse avec Élisabeth Lévy.
Sputnik
«Je ne ferai pas de pronostic mais à l’évidence, si sa candidature suscite tellement de réactions, c’est bien qu’elle doit changer quelque chose», avance Élisabeth Lévy à notre micro.
Si la directrice du magazine Causeur rechigne au «journalisme façon course de chevaux», elle se réjouit en revanche qu’une telle candidature puisse donner un peu de «tenue à la campagne». Un avis à l'opposé des détracteurs du Z
Invité mardi 14 septembre sur RTL, Éric Zemmour n’a pas caché son intention d’imposer aux autres candidats ses thèmes de campagne. «Depuis qu’il y a la rumeur de ma candidature, tout le monde se met à parler comme moi», déclarait le journaliste. Immigration, sécurité, identité, déclin de la France… De quoi annoncer une «droitisation» de la campagne? Le qualificatif amuse en tout cas notre invitée pour qui tout ce qui relève des «sujets existentiels qui engagent l’avenir de notre pays» serait, à l’en croire, taxé par les médias de «droitisation». 
«Ce sont des questions qu’on a le droit et même le devoir de se poser. J’espère, moi, qu’elles seront au cœur de la campagne, ça me paraît au moins aussi important que de savoir si on va partir à la retraite à 62 ou 63 ans», ajoute Élisabeth Lévy à notre micro.
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