L'armée américaine a reconnu ce 17 septembre que son raid sur Kaboul le 29 août avait été une bavure ayant coûté la vie à une dizaine de civils, dont des enfants.
«La frappe a été une erreur» avec un «bilan tragique», a constaté le commandant du CENTCOM Kenneth McKenzie se disant en être «entièrement responsable».
«Nous croyons aujourd’hui qu’il est peu probable que le véhicule et ceux qui sont morts aient été liés à l’État islamique au Khorasan*», a-t-il ajouté s’exprimant devant la presse à l’issue de l’enquête.
Par conséquent, le département militaire réfléchit à des compensations aux familles endeuillées.
«Je présente mes sincères excuses», a encore lancé le général McKenzie.
Le Pentagone ne se laissait pas guider par les données fournies par le mouvement taliban* avant l’attaque, d’après M.McKenzie.
Dernière frappe
Trois jours après les attentats près de l’aéroport de Kaboul, les États-Unis ont effectué une frappe sur la capitale afghane visant des membres présumés de la branche afghane de Daech*, laquelle avait revendiqué les attentats.
En cela, une deuxième explosion après la frappe «indiquait la présence d'une quantité importante de matériel explosif», avait alors indiqué le Pentagone.
Le raid a eu lieu peu avant la fin des évacuations, dans le chaos, des troupes américaines du pays, dans la nuit du 30 au 31 août.
*Organisation terroriste interdite en Russie