La SNCF prévoit de supprimer 2.000 à 3.000 postes, annonce son PDG

La SNCF prévoit de supprimer entre 2.000 et 3.000 postes, soit 1,5% à 2% de ses effectifs, a déclaré vendredi Jean-Pierre Farandou, le PDG du groupe.
Sputnik
«En suppression de postes, c'est une tendance historique, pas plus, pas moins que d'habitude, c'est autour de 1,5%-2%. Si vous appliquez 1,5%-2% à 140.000, vous êtes autour de 2.000 à 3.000», a-t-il déclaré sur BFM TV, sans préciser à quelle échéance ces postes seront supprimés.
Le groupe justifie ces suppressions par la nécessité de faire des économies et l'ouverture à la concurrence dans le ferroviaire.
A compter de 2023, l'ensemble du réseau ferré national, hormis certaines liaisons RER, sera ouvert à la concurrence dans le cadre de la libéralisation ferroviaire dans les différents États membres de l'Union européenne.
«Nous ne faisons pas cela par plaisir. Il faut remettre le contexte en place (...) D'abord il y a la COVID. L'année dernière, on a perdu six milliards d'euros de recettes. Et on a fait des économies pour réduire l'impact, c'est normal. On a fait a peu près trois milliards d'économies l'année dernière, ce qui fait que la perte a été limitée à trois», a expliqué Jean-Pierre Farandou.
«Cette année, on a encore la COVID. On n'avait pas prévu ce quatrième confinement qui est arrivé au printemps», a-t-il poursuivi. «Deuxièmement, il y a la concurrence, il faut être compétitif. Moi, ce que je souhaite c'est que SNCF voyageurs conserve le maximum de parts de marché», a-t-il ajouté.
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