Zemmour autoédite son nouveau livre… avec une faute dès la première phrase

Lâché par son éditeur Albin Michel, Éric Zemmour s’est tourné vers l’autoédition pour publier son nouveau livre. Une entreprise risquée, puisqu’une faute d’orthographe semble s’y être glissée dès la première phrase.
Sputnik
Très attendu par certains sur la scène politique, Éric Zemmour n’en renie pas sa vocation d’essayiste pour autant. L’ex-éditorialiste de CNews s’apprête à sortir son dernier ouvrage «La France n'a pas dit son dernier mot», qu’il autoédite.
Mais alors qu’il a souvent clamé son amour pour la littérature et la langue française, le polémiste semble avoir commis une faute d’orthographe dès la première phrase de son ouvrage, rapporte Quotidien.
«J’ai pêché, je le confesse. Pêché d’orgueil, pêché d’arrogance», écrit le polémiste, confondant visiblement la pêche à la ligne et le fait de gravement fauter.
Si certains n’ont vu dans cette erreur qu’une anecdotique coquille, d’autres ont en fait leurs choux gras.
«On sait que chez Proust comme chez Balzac, la première phrase est capitale et résume tout le roman. C'est le cas pour lui aussi […]. Son grand livre sur la France commence donc par une faute de français», ironise la chroniqueuse de Quotidien Lilia Hassaine.

Lâché par Albin Michel

Longtemps publié par Albin Michel, Éric Zemmour a dû se résoudre à autoéditer son dernier livre, la maison d’édition ayant refusé de poursuivre leur collaboration. Dans un communiqué, elle justifie son choix en déclarant que l’éditorialiste a l’intention de «devenir un homme politique».
Albin Michel assure avoir eu une discussion avec son auteur qui aurait déclaré vouloir «s'engager dans la présidentielle, et de faire de son prochain livre un élément clé de sa candidature». Antoine Diers, soutien d’Éric Zemmour, a dénoncé une déclaration mensongère sur BFM TV. L’écrivain a fini par attaquer son éditeur pour rupture de contrat abusive.
Ces mêmes ambitions politiques supposées ont coûté au polémiste sa place sur CNews. Début septembre, le CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel) a en effet annoncé vouloir comptabiliser le temps de parole de l’éditorialiste dans les médias, précipitant sa mise en retrait de la chaîne d’information.
Un peu plus tôt, l’essayiste avait déjà suspendu sa collaboration avec le Figaro.

Les bonnes feuilles

Alors que son ouvrage doit sortir en librairie ce 16 septembre, Éric Zemmour a fait savoir sur BFM TV que 200.000 réimpressions étaient en cours. Le livre caracole en tête des ventes sur Amazon où il est en précommande.
Le Figaro a publié plusieurs bonnes feuilles de l’ouvrage, dans lesquelles l’éditorialiste tire à boulets rouges sur des personnalités comme Alain Minc, le cinéaste Romain Goupil ou Guillaume Pepy, patron de la SNCF. Un extrait révèle également qu’Emmanuel Macron aurait demandé à l’éditorialiste un «plan sur l’immigration». Demande à laquelle Éric Zemmour n’aurait pas donné suite.
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