Le 12 septembre, un accord a été trouvé entre Téhéran et le chien de garde de l’Onu pour le nucléaire.
Ce dernier pourra à nouveau surveiller les sites sensibles iraniens pouvant accueillir une activité nucléaire illégale. Un arrangement avec l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) qui intervient après trois mois de suspension par Téhéran de ce contrôle international. Et ce dans l’optique de mettre la pression sur Washington afin qu’il revienne dans l’accord sur le nucléaire iranien, signé en 2015 et déchiré par Trump en 2018.
Une ouverture iranienne qui tombe à pic pour faire redescendre la pression, alors que les pourparlers de Vienne patinent et que le New York Times affirme que l’Iran pourrait se doter de l’arme nucléaire d’ici à peine un mois.
Ce contexte et cet accord entre Téhéran et l’AIEA vont-ils pousser les Occidentaux –et les États-Unis en particulier– à faire des compromis pour que chacun retourne à la table des négociations de Vienne?
Thierry Coville, spécialiste de l’Iran, analyse, dans ce nouvel entretien de Lignes Rouges, les blocages occidentaux qui pourraient empêcher Téhéran à retourner à Vienne.