Anne Hidalgo annonce sa candidature à la présidentielle

Depuis les docks de Rouen, la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo a officiellement annoncé ce 12 septembre sa candidature à la présidentielle, sans détailler son programme. Bien que l'endroit d'où elle a fait ses annonces ait été gardé secret, une dizaine de manifestants s'y sont déplacés pour perturber l'événement.
Sputnik
Alors que de nombreux socialistes avançaient qu'Anne Hidalgo allait officiellement annoncer sa candidature ce 12 septembre, la maire socialiste de Paris l'a publiquement fait savoir aujourd'hui depuis les docks de la ville de Rouen.
«Nous avons entrepris un grand rassemblement. Aujourd’hui je suis prête. C’est pourquoi avec cette force chaleureuse qui m’entoure, humblement, consciente de la gravité de cet instant, et pour faire de nos espoirs la réalité de nos vies, j’ai décidé d’être candidate à la présidence de la République française», a-t-elle déclaré.
Souhaitant «offrir un avenir à tous nos enfants», Anne Hidalgo estime qu'en tant que maire de Paris, elle a «vécu des épreuves» et qu'elle sait «combien exercer le pouvoir est difficile, qu’on ne réussit pas tout».
«Je veux commencer par mettre fin au mépris, à l'arrogance, au dédain, à la condescendance de ceux qui connaissent si mal nos vies, mais décident loin de nous, de tout, tout le temps, sans nous», lance-t-elle. Et de critiquer Emmanuel Macron:
«Le quinquennat qui s'achève devait unir les Français, il les a divisés comme jamais. Il devait régler des problèmes sociaux, il les a aggravés. Il devait protéger notre planète, il a tourné le dos à l’écologie».

Des manifestants se font entendre

L'endroit d'où Anne Hidalgo tenait son discours avait été gardé secret et n'a été divulgué qu'aux journalistes tard dans la soirée du 11 septembre. Cependant, une dizaine de manifestants s'y sont déplacés pour perturber l'intervention de la candidate à l'Élysée.
Selon des journalistes de BFM TV et l'Opinion, ils étaient munis de fumigènes et ont déployé une grande banderole avec l’inscription «Hier Paris, aujourd’hui la France?»
Les protestataires ont jeté un faux cercueil avant d'être évacués.
 
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