La France est disposée à octroyer 400.000 euros à l’Azerbaïdjan pour les travaux de déminage dans la région du Haut-Karabakh, a fait savoir l’ambassadeur français à Bakou, Zacharie Gross.
Sur son compte Twitter, le diplomate s’est déclaré «heureux d’annoncer officiellement» le prochain transfert du montant en question à l’Agence azerbaïdjanaise de déminage (ANAMA).
Il a souligné qu’une vaste partie du Haut-Karabakh devait encore être déminée, ce qui nécessitait une coopération internationale en vue de permettre aux personnes déplacées de regagner leurs foyers.
Auparavant, les autorités britanniques avaient débloqué 500.000 livres (près de 585.000 euros) pour cette tâche, aussi bien dans la région en question que dans les territoires adjacents.
Situation dans le Haut-Karabakh
Province azerbaïdjanaise qui échappait au contrôle de Bakou depuis des décennies, le Haut-Karabakh, peuplé majoritairement d’Arméniens, a été à l’automne 2020 le théâtre d’un conflit militaire opposant l’Arménie à l’Azerbaïdjan.
Suite à sa défaite, la partie arménienne a accepté la cession d’importants territoires du Haut-Karabakh, ce qui a provoqué l’exode de milliers de ses habitants. La Russie, qui assurait la médiation entre les deux pays et parrainait la signature d’un accord de cessez-le-feu, a déployé des forces de maintien de la paix dans la région.
Des militaires russes, aux côtés de leurs collègues azerbaïdjanais, participent activement au déminage du Haut-Karabakh en utilisant notamment des systèmes autonomes.