«Nous sommes de plus en plus inquiets du nombre croissant de cas de harcèlement et d'intimidations rapportés par notre personnel. Nous continuerons de leur apporter notre soutien et de les protéger», a-t-elle dit devant le Conseil de sécurité de l'Onu.
«L'Onu ne peut pas mener à bien son travail, un travail si essentiel pour le peuple afghan, si son personnel est sujet à des intimidations, s'il craint pour sa vie, s'il ne peut se déplacer librement», a ajouté Deborah Lyons.
Alors que les taliban* ont tenté de rassurer les Afghans et les pouvoirs occidentaux sur leur volonté de respecter les droits de l'homme, les informations faisant état de représailles ont sapé la confiance.
«Nous sommes scandalisés par les informations selon lesquelles les taliban ont usé de représailles contre le personnel de l'Onu en Afghanistan. C'est tout simplement inacceptable», a dit le diplomate américain Jeffrey DeLaurentis.
Il a appelé les taliban* à respecter l'indépendance et la neutralité de l'Onu.
Il a aussi déclaré que les États-Unis avaient reçu des rapports selon lesquels des membres féminins du personnel de l'Onu et des partenaires des États-Unis s'étaient vu interdire l'accès à leurs bureaux ou avaient été obligées de se rendre sur leurs lieux de travail accompagnées d'un chaperon masculin.
*Organisation terroriste interdite en Russie