À une semaine de sa sortie, le prochain livre d’Éric Zemmour «La France n’a pas dit son dernier mot» commence à être partiellement dévoilé. Alors que Le Figaro devrait en publier un extrait dès demain, RTL a pris les devants ce jeudi 9 septembre, rapportant un déjeuner entre le polémiste et le candidat à la présidentielle Xavier Bertrand.
«Je sais bien que je n'ai pas le niveau, mais plus personne ne l'a aujourd'hui. La présidentielle ce n'est pas un examen, c'est un concours, c'est le niveau des autres qui compte», lui aurait confié l’ancien Républicain. «Après 2022, que je gagne ou pas, il ne restera que deux candidats à droite, Marion [Maréchal] et toi», aurait-il ajouté.
Contacté par RTL, un proche de Xavier Bertrand a démenti cette information: «C’est n’importe quoi, Zemmour c’est “Monsieur j’invente beaucoup”». Le principal intéressé a ensuite précisé auprès de BFM TV que le polémiste lui avait à son tour confié qu’il ne «serait jamais candidat à la présidentielle».
Candidature
D’après la chaîne, des sympathisants des Républicains auraient demandé à Éric Zemmour de rejoindre la primaire de la droite, ce que Xavier Bertrand refuse catégoriquement. Le chroniqueur de CNews n’a toutefois pas officiellement annoncé sa candidature, même si les signes se multiplient ces dernières semaines.
Le 1er septembre, il a mis fin, du moins temporairement, à sa collaboration avec Le Figaro, pour lequel il rédigeait une chronique hebdomadaire. Il «part à la rencontre des Français» pour la promotion de son livre, qui paraîtra le 16 septembre. Il reste toutefois bien présent dans chaque émission de «Face à l’info» sur CNews et devrait également poursuivre «Zemmour et Naulleau» sur La Première le 29 septembre.
Le 8 septembre, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a demandé aux médias de décompter ses prises de parole, estimant qu’«au regard des récents développements», il peut être considéré comme un «acteur du débat politique national». Encore officiellement «journaliste», Éric Zemmour a répondu dans un communiqué que «le CSA a trahi sa mission et révélé sa partialité idéologique». Cela a également été dénoncé par le maire de Béziers Robert Ménart et celui de Perpignan Louis Aliot.