Les policiers de nouveau menacés de mort par des tags, cette fois-ci dans les Yvelines

Des menaces de mort visant la police ont été découvertes sur les murs d’un parking souterrain d’Élancourt. Des faits similaires se sont produits à plusieurs reprises ces derniers mois à travers tout le pays.
Sputnik
Insultes et menaces de mort contre les forces de l’ordre à Poitiers en août, policière menacée de viol dans le Val-de-Marne en juin, photos personnelles d'agents dans les parties communes d’un immeuble de Seine-Saint-Denis en avril… En septembre, les policiers sont, encore et toujours, menacés de mort par des tags, cette fois sur la commune d’Élancourt, dans les Yvelines. 
Comme le relate Actu17, le 2 septembre des tags visant les fonctionnaires de la brigade anticriminalité (BAC) et le groupe de sécurité de proximité (GSP) ont été découverts sur les murs d’un parking souterrain du quartier des Petits-près, dans les Yvelines. Plusieurs plaques d’immatriculation de véhicule de police ont été banalisées.
Les enquêteurs de la sûreté urbaine du commissariat ont été chargés de mener les investigations.

Les relations police-population

Ces faits interviennent alors que les relations police-population sont à un niveau faible en France. Selon un avis publié au journal officiel du 21 février par la Commission nationale consultative des droits de l'Homme, l’Hexagone se situe depuis plusieurs années dans le tiers inférieur des États de l'Union européenne concernant le niveau de confiance exprimé par la population à l'égard de sa police. L’image de celle-ci se dégrade si un certain nombre d’indicateurs comme l’âge, la condition sociale ou le lieu de résidence sont pris en compte, indique Le Monde.
«Le décrochage est particulièrement net chez les jeunes», analysent auprès du journal Éléonore Quarré et Théo Ponchel, respectivement directrice et chargé d’études au département opinion politique d’OpinionWay.
D’après, justement, une enquête réalisée par OpinionWay pour l’hebdomadaire VSD, 67% des 18-24 ans considèrent que «la violence policière est une réalité en France».
«Il ne faut pas sous-estimer la confiance accordée d’office à la police, mais il existe, au sein de la population, un mouvement de consolidation de l’opinion sur certains problèmes systémiques, comme celui des violences policières», poursuivent auprès du Monde Mme Quarré et M. Ponchel.
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