Le variant B.1.621, selon la nomenclature scientifique, a été classé fin août comme «variant à suivre» par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Selon elle, ce variant présente des mutations qui pourraient indiquer un risque d'«échappement immunitaire» (résistance aux vaccins), et des études supplémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre ses caractéristiques.
Il est apparu pour la première fois en Colombie, sur la côte atlantique, en janvier. Depuis, il est «sous surveillance rapprochée», mais semble pour le moment «très peu présent en France», a indiqué vendredi Sibylle Bernard-Stoecklin de la direction Maladies infectieuses de Santé publique France (SPF) lors d'un point presse hebdomadaire.
Et sa présence «ne semble pas avoir augmenté récemment» dans le pays, de même qu'ailleurs en Europe, a-t-elle souligné. En France, elle semble même «diminuer au mois d'août» alors qu'elle avait «légèrement augmenté» en juin-juillet.
Les autorités sanitaires vont toutefois suivre «avec beaucoup d'attention» son évolution au cours des prochaines semaines.
Variant sud-africain
Autre variant sous surveillance: celui repéré en Afrique du Sud et connu sous le nom de C.1.2, signalé la semaine dernière et dont la fréquence a graduellement augmenté ces derniers mois dans ce pays.
«Les données sont encore parcellaires», a indiqué Sibylle Bernard-Stoecklin. «Détecté très sporadiquement en Europe», il ne l'est pas en France «à ce jour», a-t-elle poursuivi.