Elle trouve dans son paquet de bonbons Haribo une vis et un morceau de bois

Le service client du confiseur Haribo a été contacté par une cliente qui a découvert dans son paquet de bonbons une vis. Un cas qui n’est pas exceptionnel, des clients trouvant parfois des produits étrangers dans leurs paquets, et qui entraîne souvent un rappel de produits.
Sputnik
Une habitante de Joinville-le-Pont (Val-de-Marne) a eu la surprise de découvrir le 29 août dans son paquet de bonbons crocodiles gélifiés de la marque Haribo une vis métallique plantée dans un morceau de bois de la taille d’une phalange de doigt, relate Le Parisien.
Choquée, la femme a aussitôt contacté le service consommateur du confiseur allemand. Elle s’est également adressée au magasin Franprix pour obtenir un autre paquet en remplacement.

Une réponse rapide

Haribo lui a répondu rapidement. Dans son message cité par le quotidien, le fabricant se dit «très étonné par la présence de ce corps étranger», car ses «lignes de production sont toutes équipées de détecteurs de métaux».
Pour ouvrir une enquête interne et tester le produit avec son matériel, il a également demandé à la cliente de lui renvoyer le bout de bois, la vis et le paquet à son siège situé à Marseille (Bouches-du-Rhône).

Gare aux objets étrangers

Il n’est pas exceptionnel que des corps étrangers soient découverts dans des produits alimentaires. Ainsi, la société Commenges et Fils a récemment procédé au rappel de pâtés de tête suite à la mise en évidence de la présence d'un objet en métal de 2,3 centimètres.
La Cuisine du Poissonnier a, elle, rappelé par précaution ses tielles sétoises après une suspicion de corps étrangers, en raison du risque de blessures et effets indésirables en cas d'ingestion du produit.
Euralis Gastronomie en a fait de même, fin juillet, avec du foie gras Rougié à cause d’une suspicion de bris de verre. En juin, la présence potentielle de filaments métalliques avait entraîné le rappel de produits fabriqués par la Biscuiterie de Bourgogne.
En 2018, les rappels de produits alimentaires liés à la présence de corps étrangers s’élevaient à un cas par semaine en moyenne, selon les données mondiales d'Horizonscan.

Quelle démarche entreprendre?

Les structures responsables de ce domaine en France sont la Direction générale de l’alimentation (DGAL), la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) et les directions départementales de la protection des populations (DDPP) sur le terrain.
Dès qu’un client découvre un objet indésirable dans sa nourriture, il doit contacter les structures appropriées. Une enquête est alors ouverte, et le plus souvent, des mesures de rappel du produit sont prises par précaution. Un agent de la DDPP vérifie ensuite le plan de contrôle de la société concernée et si une enquête interne est lancée, expliquait à 20 minutes un agent de l’unité d’alerte de la DGCCRF.
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