Un violeur afghan expulsé des USA y retourne à bord d’un vol humanitaire, selon le Washington Times

L’évacuation de l’aéroport de Kaboul a permis à un Afghan expulsé des États-Unis pour viol de regagner le territoire américain, rapporte le Washington Times. L’homme a été interpellé à son atterrissage.
Sputnik
Expulsé des États-Unis en 2017 après avoir été condamné pour viol, un Afghan a pu regagner le sol américain dans la foulée de l’évacuation massive consécutive à la reprise de son pays par les talibans*, relate le journal Washington Times.
Selon ses informations, l’intéressé, Ghader Heydari, 47 ans, arrivé à l’aéroport international de Washington-Dulles à bord d’un avion d’Ethiopian Airlines, a été interpellé à son atterrissage et transféré ensuite dans une prison en Virginie.
Initialement débarqué aux États-Unis au XXe siècle, il avait reçu sa carte verte en 2000 avant d’être condamné pour un viol commis en 2010. Cinq ans plus tard, l’homme a été libéré sous surveillance.
Le quotidien conservateur estime que Heydari ne pouvait pas obtenir le statut de réfugié avant de retourner aux États-Unis compte tenu de sa condamnation. Il est également peu probable qu’il détienne un visa spécial délivré aux Afghans ayant coopéré avec les forces américaines présentes dans le pays.

Près de 120.000 personnes évacuées

Les troupes américaines ont quitté l’Afghanistan une minute avant le début de la journée du 31 août à Kaboul. Ce retrait définitif avait été précédé par une gigantesque campagne d’évacuation aérienne de 120.000 personnes, dont 5.000 Américains, selon les chiffres fournis par la Maison-Blanche.
L’opération a été marquée notamment par un attentat visant l’aéroport de la capitale afghane qui a coûté la vie à 13 militaires américains à Kaboul la semaine dernière. L’attaque a été revendiquée par les djihadistes de Daech*. Le Président Joe Biden a promis de «faire payer» les auteurs de l’attentat.

L’Onu prédit une catastrophe humanitaire

Ce mardi 31 août, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a mis en garde contre «une catastrophe humanitaire» qui se dessinait en Afghanistan après le départ des forces américaines.
Dans un communiqué, il a évoqué «l’aggravation de la crise humanitaire et économique» et «la menace d’un effondrement total des services de base», en réclamant des fonds pour ce pays.
*Organisation terroriste interdite en Russie
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