Une militaire poignarde à la gorge son ex en pleine rue après une tentative d’étranglement

Un homme a été poignardé par son ex-conjointe, une militaire de 33 ans à Tours, lors d’une discussion sur la rentrée scolaire de leur enfant qui a dégénéré. Inconnue des services de police, la femme affirme avoir déjà subi des violences de sa part dans le passé.
Sputnik
Une militaire de 33 ans a grièvement blessé son ex-compagnon en pleine rue à Tours alors qu’il tentait de l’étrangler, rapporte Actu 17.
Inconnue des services de police, la femme a déclaré avoir eu rendez-vous le 28 août avec son ancien conjoint au sujet de la rentrée scolaire de leur enfant. La discussion a dégénéré. La militaire affirme avoir été étranglée avant de passer à l’acte. Elle a sorti un couteau de sa voiture et a attaqué l’homme.
Il a été pris en charge par les sapeurs-pompiers et hospitalisé. Son pronostic vital était engagé, précise le quotidien, se référant à une source proche du dossier.
Selon la femme, son ex-compagnon l’avait déjà violenté en septembre. Elle a alors décidé de porter plainte. Les policiers ont retrouvé des mains courantes déposées en 2019 et 2020 par le couple, période qui correspond à leur séparation. Une enquête a été ouverte et confiée à la sûreté départementale.

La criminalité féminine

En France, 2.996 femmes ont été écrouées au 1er août 2021, selon un rapport du ministère de la Justice, soit 3,6% de tous les cas (83.098).
D’après les chiffres d’Inter Stats sur l’analyse des homicides (y compris les coups et blessures volontaires suivis de mort) en France métropolitaine en 2020, 137 femmes ont été mises en cause pour homicide, contre 829 hommes, soit 14%. Les 30-44 ans sont les plus nombreuses (48), suivies des 18-29 ans (47). Parmi les mineurs, six filles de moins de 13 ans ont été mises en cause.
Quant aux victimes d’homicide, un peu plus d’un tiers sont des femmes (32%). Les 15-29 ans (1,8 victime pour 100.000 personnes) et les 30-44 ans (1,7 pour 100.000) sont les plus concernées.
Dans un rapport de l’Insee, 15,6% des crimes relevant d’atteintes volontaires à l’intégrité physique commis par les femmes en 2018 ont été recensés par la police nationale en France métropolitaine, contre 15,7% pour la gendarmerie.
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