Si la majorité des Français sont pour la vaccination des moins de 12 ans, les parents des concernés sont contre

Même si la vaccination contre le coronavirus n’est pas encore ouverte aux moins de 12 ans, cinq Français sur 10 se disent favorables à cette mesure. De leur côté, la plupart des parents d’enfants du groupe d’âge concerné y sont opposés, soit 63%, selon les données d’une enquête BVA réalisée pour RTL et Orange.
Sputnik
Depuis le 15 juin, la vaccination contre le Covid-19 est ouverte pour les adolescents de 12 à 17 ans. Au 27 août, ils étaient plus de trois millions à avoir reçu au moins une dose, dont environ deux millions sont déjà entièrement vaccinés. Après cette première extension à une nouvelle classe d'âge, la question d’immuniser les moins de 12 ans s’est posée.
Cependant, la vaccination des enfants contre le Covid-19 n’est «pas d’actualité», comme l’a déclaré le 19 août le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer, à l’approche de la rentrée scolaire.
De la même manière, Jean Castex rejette, pour le moment, la vaccination de ce groupe d’âge, en se basant sur des recommandations scientifiques.
L'opinion des Français sur la vaccination des enfants de moins de 12 ans
Les résultats d’un sondage réalisé du 25 au 26 août par BVA pour RTL et Orange sur un échantillon de 1.003 personnes, représentatif de la population française de 18 ans et plus, indiquent que 53% des interrogés sont favorables à la vaccination des enfants de moins de 12 ans, contre 46% qui y sont opposés, tandis que 1% ne s’est pas prononcé.
L'opinion des parents d'enfants de moins de 12 ans sur la vaccination de cette classe d'âge si elle était un jour envisagée
Toutefois, 63% des parents ayant des enfants de ce groupe d’âge se disent opposés à cette mesure, contre 37% pour.

Des enfants déjà vaccinés

Même si la vaccination n’est pas encore ouverte aux moins de 12 ans, certains ont tout de même reçu déjà au moins une dose. Ainsi, au 26 août, ils étaient plus de 15.800, selon les données de Santé publique France.
Le site précise que ces chiffres «correspondent probablement à des enfants à très haut risque de formes graves de Covid».
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