Le président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, a annoncé jeudi 26 août sur Twitter qu'il renonçait à se présenter à la présidentielle de 2022 pour «ne pas ajouter de la division à la division».
«Être candidat à l'élection présidentielle, c'est une décision que l'on prend non parce que l'on en a simplement envie, mais parce que c'est un moment où on se sent en situation de rassembler son camp et de réunir les Français. Je considère que pour moi ce moment n'est pas venu», a-t-il affirmé.
Il a ajouté : «Je ne veux pas ajouter de la division à la division», en soulignant que «les candidatures à la présidentielle à droite se multiplient de façon inquiétante», quelques heures après que le député LR des Alpes-Maritimes Éric Ciotti a annoncé qu'il serait candidat à une primaire de la droite et du centre.
«Certains candidats expliquent même qu'ils se présenteront sans accepter de règle commune», a-t-il regretté, dans une allusion à Xavier Bertrand qui refuse de se soumettre à toute primaire.
M.Wauquiez, qui s'était astreint à une cure de silence médiatique depuis son départ de la tête des Républicains en 2019 à la suite de mauvais résultats aux Européennes, l'a assuré: «La liberté que je prends aujourd'hui, je la mettrai au service de ce que je crois utile pour mon pays: d'abord, œuvrer pour l'unité d'une candidature à droite; ensuite, veiller à ce que la droite assume clairement et fortement ses convictions».
Pour l'instant trois candidats se sont déclarés pour une primaire de la droite, que Les Républicains se résoudront à organiser si personne ne se dégage d'ici là: Éric Ciotti, Valérie Pécresse (ex-LR) et le maire LR de La Garenne- Colombes, Philippe Juvin.
Pourraient s'y ajouter Michel Barnier et Bruno Retailleau, qui devraient dévoiler leurs intentions prochainement.