«La 4e vague aurait pu être la pire que nous ayons connue», selon Véran

La France a «évité le pire» cet été grâce à la vaccination et actuellement, «le virus est en constante diminution» en France métropolitaine, a constaté Olivier Véran lors d’un point presse.
Sputnik
Grâce à l'accélération de la campagne de vaccination et à la mise en place du pass sanitaire, la France a «évité le pire» cet été, a estimé jeudi 26 août le ministre de la Santé.
La quatrième vague «aurait pu être la pire des vagues que nous ayons connue», mais a marqué ces derniers jours des signes de fléchissement, a ainsi souligné Olivier Véran.
«L'épidémie n'est pas encore derrière nous», a toutefois mis en garde le ministre pendant un point presse, en appelant à la vigilance en vue des brassages de population provoqués par la fin des vacances estivales et la rentrée scolaire.
Citant le contre-exemple «dramatique» des Antilles et de la Polynésie, où l'épidémie flambe sous l'effet du variant Delta et d'une couverture vaccinale trois fois moindre qu'en métropole, le ministre a répété que l'immense majorité des personnes décédées et hospitalisées, notamment dans un état grave, n'étaient pas entièrement vaccinées.
«Une partie conséquente de la population des Antilles françaises doute. Elle doute du vaccin, de son efficacité. Elle considère parfois qu'il existe d'autres moyens de lutter contre le virus, à tort», a-t-il déploré. «Depuis quelques jours, et l'arrivée de cette [nouvelle] vague, les réticences sont peu à peu en train de reculer. Et la vaccination progresse. [...] Mais le doute aura tué. Parfois le doute tue encore. Y compris en métropole.»

Vers une prolongation du pass sanitaire?

L'accélération de la campagne de vaccination et le pass sanitaire ont permis «d'éviter un nouveau confinement» pendant l'été et de limiter le nombre de morts à un peu plus de 1.600 depuis début juin sur l'ensemble du territoire français, a insisté M.Véran.
Or, «si le Covid ne disparaissait pas de nos vies» dans les prochains mois, le pass sanitaire pourrait être prolongé au-delà du 15 novembre et un nouveau texte de loi devrait être débattu au Parlement, a-t-il pointé.
Il a également indiqué que la France venait de franchir le cap des 48 millions de primo-vaccinés et promis de poursuivre les efforts pour toucher les quelque deux millions de personnes les plus fragiles qui ne sont pas encore immunisées.
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