Durant la crise sanitaire, «nous n'avons pas compté l'argent public parce que c'était responsable de le faire. Mais maintenant que l'économie française redémarre, que nous avons des perspectives de croissance à 6%, le "quoi qu'il en coûte", c'est fini», a déclaré le ministre français de l'Économie à l'occasion de la Rencontre des entrepreneurs de France, organisée par le Medef (patronat).
«Nous sommes passés au sur-mesure; nous continuerons à soutenir ceux qui en ont besoin», a-t-il ajouté.
D'ailleurs, une réunion se tiendra lundi prochain à Bercy pour décider du maintien de certaines aides aux entreprises liées à la crise sanitaire au-delà du 31 août, a-t-il annoncé.
«Nous regarderons ceux qui ont perdu du chiffre d'affaires pendant cette crise sanitaire, pendant ce mois de pass sanitaire, et nous aiderons ceux qui ont perdu de l'argent à cause des réglementations sanitaires», a indiqué Bruno Le Maire.
«Mais pour le reste, que l'économie soit libre, qu'elle crée des emplois et de la richesse sans le soutien de l'État!», a-t-il lancé.
De son côté, le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, a déclaré qu’«il [était] temps que l'État revienne à sa juste place», demandant lui aussi d'«arrêter le "quoi qu'il en coûte"».