Le FBI n’a trouvé aucune preuve montrant que l’attaque contre le Capitole était un complot

Les agents du FBI n’ont pas trouvé de preuves montrant que les événements, lors de l’assaut du Capitole en janvier aux États-Unis, avaient été organisés par des personnes proches de Trump ou lui-même et revêtaient le caractère d’un coup d'État. Plus de 90% des cas d’agression lors de l’assaut seraient des faits isolés, relate Reuters.
Sputnik
Alors que les investigations de l’assaut du Capitole en janvier aux États-Unis sont toujours en cours, il est désormais soutenu que plus de 90% des cas d’agression qui ont alors eu lieu sont des cas distincts, selon les forces de l’ordre citées par Reuters.
Bien que les agents aient arrêté plus de 570 participants présumés, le FBI estime à ce stade que la violence n'a pas été coordonnée centralement par des groupes d'extrémistes ou des partisans de l’ex-Président Donald Trump.
Tandis que Donald Trump avait alors fait un discours fervent lors d'un rassemblement tenu peu avant l'émeute, répétant que d’après lui les élections de 2020 auraient été truquées et exhortant ses partisans à marcher sur le Capitole pour faire pression sur les législateurs pour qu'ils rejettent la victoire de Biden, le FBI n'a jusqu'à présent trouvé aucune preuve que lui ou des personnes l’entourant avaient organisé la violence.
«Tuez-le avec son arme»: l’assaut du Capitole américain raconté par les policiers le protégeant
Les enquêteurs du FBI ont constaté que des groupes de manifestants, notamment des membres des Oath Keepers et Proud Boys, avaient cherché à pénétrer dans le Capitole. Mais ils n'auraient trouvé aucune preuve que ces groupes avaient des plans sérieux sur ce qu'ils devaient faire s'ils pénétraient à l'intérieur.
Qui plus est, les procureurs n'ont pas non plus porté d'accusations alléguant qu'un individu ou un groupe ait joué un rôle central dans l'organisation ou la gestion de l'émeute. Des sources des forces de l'ordre ont indiqué à Reuters qu'aucune accusation de ce type ne semblait en suspens.
Les accusations de complot qui ont été avancée voudraient que les accusés aient discuté de leurs plans dans les semaines précédant l'attaque et aient travaillé ensemble le jour même. Mais les procureurs n'ont pas prétendu que les faits relevaient d'un complot.

Témoignages des policiers du Capitole

Le 27 juillet, à la première audience du comité spécial composé pour enquêter sur les événements, quatre membres des forces de l'ordre ayant défendu le Capitole lors de son assaut par des partisans de Donald Trump avaient témoigné.
Harry Dunn, un agent de la police du Capitole, a notamment affirmé devant le comité que la foule avait crié qu'ils avaient été invités à entrer par l'ancien Président Donald Trump. Il a, en outre, révélé que le 6 janvier, avant que l’assaut ne se produise, il a reçu un message d’un ami qui lui a transféré une capture d’écran décrivant une manifestation planifiée.
Un autre agent a décrit la situation au Capitole ce jour-là comme un «champ de bataille médiéval». Les manifestants ont pulvérisé des produits chimiques en direction des agents, a raconté le policier.

L’assaut du Capitole

Donald Trump soutenait que l’élection avait été «truquée» et «volée», refusant de reconnaître sa défaite. Cela a provoqué une forte réaction de la part de ses partisans.
Le 6 janvier, ces derniers ont forcé l’entrée du Capitole, entraînant la mort de quatre personnes et faisant de multiples blessés dans les rangs des émeutiers comme des policiers.
Après ces événements, le compte de Donald Trump sur Twitter a été définitivement bloqué, mais également sur Facebook pour au moins deux ans.
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