L'enquête se concentre sur des données canadiennes suggérant que le risque de myocardite (inflammation du muscle cardiaque-NDLR) pourrait notamment s'avérer plus élevé que prévu chez les hommes de moins d'une trentaine d'années, selon le quotidien, qui cite des sources au fait de cette analyse.
Selon une source citée par le quotidien, l'incidence des myocardites pourrait s'avérer 2,5 fois plus élevée chez les personnes ayant reçu le vaccin de Moderna que chez celles ayant été vaccinée avec celui de Pfizer et BionTech .
Pour autant, une source a précisé qu'il était encore bien trop tôt pour que les régulateurs établissent une conclusion, soulignant que des travaux complémentaires étaient encore nécessaires avant qu'une quelconque recommandation ne soit émise.
Ni Moderna ni la FDA n'étaient joignables dans l'immédiat pour un commentaire.
La FDA a décidé en juin, tout comme l'Agence européenne des médicaments (AEM) en juillet, d'ajouter à la liste des effets indésirables "très rares" des vaccins anti-COVID à ARNm de Moderna et Pfizer la survenue éventuelle de myocardite et de péricardite (inflammation de la membrane recouvrant le coeur-NDLR) chez les jeunes hommes.
Les deux agences ont alors réaffirmé que la balance bénéfices-risques de ces deux vaccins restait largement favorable, tout en incitant patients et professionnels à être vigilants à la survenue d'éventuels symptômes évocateurs (essoufflement, palpitations ou douleur thoracique).