"Ces réformes seront accélérées pour contribuer à la création d'emplois, à la transformation radicale et à la diversification de la région en vue de la croissance rapide de sa population active et à l'amélioration du niveau de vie", ont indiqué les dirigeants de ce bloc dans un communiqué publié au terme de leur sommet extraordinaire, tenu par visioconférence.
Les chefs d'Etat des six pays membres ont "décidé de mettre résolument en oeuvre les politiques et réformes prioritaires (...) pour opérer une réelle transformation structurelle vers l'industrialisation des économies de la CEMAC et créer les meilleures conditions d'une croissance soutenue, équitable tirée par le privé", souligne le communiqué.
La même source met l'accent sur la nécessité pour les Etats membres et les institutions sous-régionales de faire du plan de relance économique communautaire post-pandémie une cause commune.
Des politiques macroéconomiques "étroitement coordonnées" sont nécessaires pour renforcer la stabilité de la CEMAC à court terme et aider la région à sortir plus forte de la crise, a dit Kristalina Georgieva, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) lors du sommet.
Pour elle, la CEMAC "doit continuer à lutter contre la crise sanitaire et accélérer la campagne de vaccination pour assurer une reprise durable".
L'amélioration de la transparence dans les finances publiques et dans les secteurs du pétrole et du gaz, le renforcement de la mobilisation des recettes, le soutien à une gouvernance forte et la mise en œuvre de réformes favorables aux entreprises seront particulièrement importants, a ajouté Mme Georgieva.
La CEMAC se compose du Gabon, du Cameroun, de la Centrafrique, du Tchad, de la République du Congo et de la Guinée équatoriale, totalisant une population d'environ 37 millions d'habitants.