Au premier semestre, le fonds a dégagé un rendement de 9,4%, soit un gain de 990 milliards de couronnes (94,7 milliards d'euros), tiré essentiellement par ses placements en actions, qui représentent 72,4% de son portefeuille et qui se sont appréciés de 13,7%.
Une partie de ces gains, soit 582 millions de couronnes, est due à une erreur humaine: un opérateur du fonds a acheté par mégarde plus d'actions dans une entreprise "non identifiée", ce qui s'est traduit par cette plus-value inattendue.
"La conséquence cette fois-ci nous a été bénéfique", a expliqué le numéro deux du fonds, Trond Grande, à l'agence norvégienne NTB, estimant qu'"on aurait très bien pu subir une perte là-dessus".
De son côté, le patron du fonds, Nicolai Tangen, a salué les performances particulièrement soutenues des secteurs de l'énergie et de la finance mais aussi des valeurs technologiques et de la santé.
Les placements obligataires, qui représentent 25,1% des actifs, ont quant à eux perdu 2%, tandis que les investissements immobiliers (2,4% du portefeuille) ont gagné 4,6%.
Le fonds, qui profite de son poids pour imposer des exigences éthiques, climatiques ou encore sociales aux entreprises dans lesquelles il investit a, par ailleurs, indiqué qu'il mettrait aussi désormais l'accent sur la biodiversité.