Téhéran a commencé en avril dernier à enrichir de l'uranium à 60%, contre 20% jusqu'alors, en réponse à une explosion sur son site de Natanz qu'il a décrite comme une attaque terroriste menée par Israël.
L'uranium militaire est enrichi à environ 90%.
Depuis le retrait des États-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien, décidé en 2018 par le Président américain de l'époque, Donald Trump, l'Iran s'est affranchi par étapes des termes du Plan d'action global commun (PAGC, ou JCPoA en anglais).
Washington et Téhéran ont débuté en avril à Vienne des discussions indirectes, sous l'égide des parties toujours prenantes de l'accord, pour un retour commun dans le cadre du PAGC.
Les pourparlers ont été suspendus fin juin.