À Bruxelles, le secrétaire général de l'Otan a déclaré à la presse que «ceux prenant désormais le pouvoir [avaient] la responsabilité de s'assurer que les terroristes internationaux ne regagn[aient] pas du terrain».
«Nous avons les capacités de frapper à distance des groupes terroristes si nous constatons que des groupes terroristes tentent à nouveau de s'établir et de planifier des attaques contre les alliés de l'Otan et leurs pays», a ajouté Jens Stoltenberg.
Parallèlement au retrait de l'armée américaine, les troupes de l'Otan ont elles aussi quitté l'Afghanistan au cours de l'été, après une intervention militaire occidentale lancée, à la suite aux attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis, dans le but d'éradiquer la menace représentée par Al-Qaïda*.
«Nous ne voulons aucun ennemi intérieur ou extérieur», a déclaré Zabihullah Mujahid, porte-parole des talibans*, lors d'une conférence de presse dans une salle à Kaboul précédemment utilisée par le gouvernement afghan.
Les talibans* ont pris la capitale de l'Afghanistan dimanche, entraînant la fuite du Président Ashraf Ghani.
*Organisation terroriste interdite en Russie