La situation relative à la propagation du nouveau coronavirus et à la pression élevée sur le système hospitalier s’est encore dégradée cette semaine en Guadeloupe, a annoncé dans son dernier rapport l’agence régionale de santé (ARS).
Avec environ 1.200 nouvelles contaminations enregistrées chaque jour, «le taux d’incidence est extrêmement alarmant et continue sa progression avec un taux de 2.015,8 pour 100.000 habitants sur sept jours glissants contre 1.843,3 pour 100.000 habitants la semaine passée», ont fait savoir les autorités sanitaires.
Quant aux capacités hospitalières, il s’agit, selon l’ARS de Guadeloupe, d’«une très grande tension, face à une situation inédite depuis le début de la crise sanitaire».
Après la Martinique, les hôpitaux de Guadeloupe saturés
Les autorités ont indiqué une augmentation du nombre de lits en soins critiques et en réanimation qui devrait s’élever à 81 en fin de semaine, un progrès rendu possible grâce aux renforts arrivés de la métropole le 10 août.
Au micro de la radio Europe1, l’infirmier venu de l’Hexagone Guillem Diarra a constaté une saturation des capacités hospitalières, auxquelles les médecins sont confrontés actuellement en Guadeloupe.
«On est surchargé de patients, d'arrivées, d'affluences, de besoins. D'un autre côté, quand on sort, ça fait un peu un grand lieu de vacances. C'est un contraste qui n'est pas choquant, mais interloquant», a confié Guillem Diarra à la radio.
La situation à laquelle, selon les autorités guadeloupéennes, devraient remédier des mesures régionales renforcées, en vigueur à partir du 13 août jusqu’au, pour le moment, 1er septembre.
Un problème auquel les médecins martiniquais ont été confrontés plus tôt que leurs collègues de Guadeloupe.
Tout cela sur fond de taux de vaccination dans les Antilles toujours faible, la totalité des 65 Français, qui se trouvent à la fin de cette semaine en réanimation en Guadeloupe, d’après l’ARS, n’étant pas vaccinés contre le SARS-CoV-2.