A 19h00, le bilan établi par le ministère de l'Intérieur faisait état de 217 actions et de 214.845 participants, un chiffre en légère baisse par rapport aux 237.000 personnes comptabilisées par les autorités samedi dernier.
Le 31 juillet, le nombre de manifestants était d'environ 200.000.
La plupart des défilés se sont déroulés dans le calme. Le ministère de l'Intérieur a fait état de 11 interpellations et d'un membre des forces de l'ordre légèrement blessé.
Comme les samedis précédents, des cortèges se sont formés à Nantes, Marseille, Lyon, Montpellier, Toulouse et Toulon, notamment.
A Paris, trois cortèges se sont élancés, dont l'un entre la porte Dorée et la place de Clichy.
"Liberté", "Macron, ton pass on n'en veut pas", ont scandé les manifestants à l'adresse du président de la République.
Malgré cette contestation, le gouvernement français continue de miser sur la vaccination pour contrer la "quatrième vague" de contaminations au COVID-19, essentiellement liée à l'extension au variant Delta particulièrement contagieux.
L'objectif de l'exécutif, rappelé vendredi par le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, est d'avoir 50 millions de personnes ayant reçu une première injection avant la fin du mois d’août.
Le Conseil constitutionnel a validé au début du mois une grande partie du projet de loi sur la gestion de la crise du COVID-19 en France, dont l'extension du pass sanitaire et la vaccination obligatoire des soignants.
Selon les derniers chiffres publiés samedi par Santé Publique France, 1.837 patients sont en réanimation, soit six de plus que la veille.
Au total, 86.088 personnes sont décédées dans le pays en raison du coronavirus, un chiffre en hausse de 51 en 24 heures.