Des conseillers de Justin Trudeau évoquent depuis plusieurs mois déjà l'hypothèse d'un scrutin avant la fin de cette année, soit deux ans avant la fin de la législature actuelle.
Le gouvernement canadien est minoritaire au Parlement, ce qui le rend dépendant de partis d'opposition pour faire adopter ses projets de loi.
Le Parti libéral de Justin Trudeau peut espérer profiter, en cas d'élections le mois prochain, du rebond attendu de l'économie canadienne après la crise du coronavirus et des progrès de la campagne de vaccination contre le COVID-19.
Pour lancer formellement le processus électoral, Justin Trudeau devra s'entretenir avec la gouverneure générale du Canada, Mary Simon, représentante officielle de la reine Elizabeth, la cheffe de l'Etat, afin de lui demander la dissolution du Parlement.
Cet entretien est pour l'instant prévu dimanche matin, 15 août, ont précisé les sources, qui ont requis l'anonymat.
Plusieurs spécialistes de la Constitution estime que Mary Simon ne devrait pas s'opposer à la demande de Justin Trudeau.
Le Parti libéral n'a pas répondu dans l'immédiat à une demande de commentaire.