L'érythème polymorphe, une forme de réaction allergique cutanée, ainsi que la glomérulonéphrite et le syndrome néphrotique, qui touchent l'un et l'autre les reins, font l'objet d'étude du comité de sécurité de l'EMA, a-t-elle précisé.
Le mois dernier, l'agence européenne, qui a autorisé les vaccins, a identifié un lien possible entre de très rares cas d'inflammation du muscle cardiaque et les vaccins utilisant la technologie de l'ARN messager, ceux de Pfizer et Moderna. Mais comme l'Organisation mondiale de la santé (OMS), elle continue de souligner que les bénéfices sanitaires de ces vaccins l'emportent sur les risques qu'ils peuvent créer.
L'EMA n'a pas donné de précisions mercredi sur le nombre de cas concernés par la nouvelle étude mais dit avoir demandé des données supplémentaires à Pfizer et Moderna afin d'étudier un lien éventuel entre les vaccins et les affections citées.
Pfizer et Moderna n'ont pas répondu dans l'immédiat à des demandes de commentaires de Reuters.