"Certains fonctionnaires ont délibérément évité d'être vaccinés", écrit dans un mémo destiné aux ministères Joseph Kinyua, le directeur des services publics, affirmant que la disponibilité des vaccins s'est pourtant améliorée.
Le responsable relève que la vaccination est particulièrement basse dans les services de sécurité et dans l'éducation, pourtant considérés comme des travailleurs essentiels.
Ceux qui n'auront pas reçu leur première dose de vaccin d'ici le 23 août seront "traités comme des dossiers disciplinaires et des actions appropriées seront prises contre eux", écrit M. Kinyua.
Le pays est-africain, où le Parlement doit étudier jeudi l'interdiction pour les non-vaccinés d'accéder à certains lieux publics et privés, fait actuellement face à une troisième vague de contaminations au Covid-19.
Le Kenya, qui compte environ 47 millions d’habitants, a enregistré au total 213.000 infections au Covid-19, dont 4.211 décès. Selon les derniers chiffres du ministère de la Santé, le taux de positivité des tests est passé de 7% en moyenne début juin à près de 15% aujourd'hui.
La campagne de vaccination au Kenya patine, avec moins de 3% d’habitants vaccinés, alors que le pays vise 26 millions de vaccinés d'ici fin 2022.