Les niveaux de gaz à effet de serre dans l'atmosphère sont déjà suffisamment élevés pour garantir un dérèglement climatique pendant des décennies, voire des siècles, préviennent les scientifiques du Giec.
Cela s'ajoute aux vagues de chaleur mortelles, aux ouragans puissants et aux autres phénomènes météorologiques extrêmes qui se produisent actuellement et qui risquent de s'aggraver.
Qualifiant le rapport de "code rouge pour l'humanité", le secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres, a demandé l'abandon immédiat du charbon et d'autres combustibles fossiles très polluants.
"La sonnette d'alarme est assourdissante", a déclaré Antonio Guterres dans un communiqué. "Ce rapport doit sonner le glas du charbon et des combustibles fossiles, avant qu'ils ne détruisent notre planète."
Le rapport, qui s'appuie sur plus de 14.000 études scientifiques, dresse le tableau le plus exhaustif à ce jour de l'impact du changement climatique sur la nature.
Selon le rapport, en l'absence de mesures immédiates et à grande échelle, la hausse de la température moyenne de la planète pourrait atteindre ou dépasser 1,5 degré Celsius dans les vingt prochaines années.
Jusqu'à présent, les engagements des pays sur le climat n'ont pas suffi à faire baisser les émissions de gaz à effet de serre.
Le GIEC publie son rapport trois mois à peine avant la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, qui se tiendra à Glasgow, en Écosse, au cours de laquelle les pays seront mis sous pression pour s'engager à prendre des mesures ambitieuses en faveur de l'environnement et à augmenter leurs contributions au financement de la lutte contre le changement climatique.