Nouvelle gaffe de Biden: «plus de 350 millions d'Américains vaccinés»… dans un pays de 331 millions d’habitants

Le Président américain s’est offert un lapsus de plus, en déclarant que «plus de 350 millions d'Américains» avaient été vaccinés contre le Covid-19. Or, la population des États-Unis ne dépasse pas les 332 millions d’habitants.
Sputnik
Joe Biden a de nouveau amusé les internautes en parlant de la campagne de vaccination contre le Covid-19 lors d'un point de presse vendredi à la Maison-Blanche. Il y a affirmé à plusieurs reprises que plus de 350 millions d'Américains avaient été vaccinés. Le Bureau du recensement des États-Unis estime que la population du pays s’élève à 331,4 millions d’habitants.
​En répétant ce chiffre erroné, M.Biden a même vérifié ses notes en disant: «Eh bien, c'est quoi le chiffre? Je vais me rappeler... 350 millions d'Américains ont déjà été vaccinés. Ils vont bien».

Il voulait dire «doses administrées»

Dans le sténogramme de cette intervention publiée sur le site de la Maison-Blanche, il a été ajouté entre crochets qu’il s’agissait en fait des doses administrées aux Américains.
En effet, les dernières données des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) montrent qu'un peu moins de 349 millions de doses ont été administrées au total. Deux des trois vaccins autorisés pour utilisation aux États-Unis nécessitent l'injection de deux doses. Elles ont été administrées à environ 193 millions de personnes. Plus de 70% d’adultes ont reçu au moins une injection de vaccin.

Fidèle à ses habitudes

Joe Biden, 78 ans, est souvent accusé d'être en déclin mental, Donald Trump en avait fait un point clé de sa campagne présidentielle l'année dernière. Les gaffes de M.Biden sont un phénomène bien connu.
Les calculs bizarres ne lui sont pas étrangers. Ainsi, en juin 2020 il avait déclaré que l'Amérique avait perdu 120 millions de personnes à cause du Covid-19. Il s’était corrigé par la suite en disant qu'il voulait dire 120.000. Lors d'un débat présidentiel dans le cadre de la même campagne électorale, il avait affirmé que le nombre de morts avait atteint les 200 millions, soit près des deux tiers de la nation.
Les noms semblent aussi lui poser des difficultés. Il avait fait une erreur en prononçant celui de Vladimir Poutine, en disant «Cloutine», en avril dernier, et en mars, il avait qualifié de «Présidente», pour la deuxième fois au moins, sa vice-Présidente Kamala Harris.
Il a oublié, en juin dernier, le nom du Président sud-africain et a dû être aidé par Boris Johnson pour s’en souvenir. Lors de son discours au G7 le 13 juin, il a confondu la Syrie et la Libye à trois reprises.
Il a fait rire la Toile lors d’une réunion virtuelle avec des gouverneurs américains fin juillet, lorsqu’il a reçu une note disant «Monsieur, il y a quelque chose sur votre menton». Il en a ensuite balayé une souillure. 
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