Le 5 août, le Conseil constitutionnel a validé l’extension du pass sanitaire dès le 9 août, notamment pour les cafés et restaurants, et l’obligation vaccinale des soignants. Cependant, la décision a été mal accueillie par les réfractaires, dont quelques-uns étaient massés le même jour devant le Conseil d’État à Paris.
Interrogé le 5 août sur BFM TV, Florian Philippot, président des Patriotes, s’est dit indigné et a dénoncé «une trahison du peuple de France» en soulignant que le Conseil constitutionnel «n’a pas joué son rôle de défense des libertés fondamentales».
Lors de cette interview, le candidat à la présidentielle 2022 a échangé avec le médecin Ludovic Toro. La tension est montée d’un cran.
Ce dernier a demandé à M.Philippot s’il était vacciné. Lequel a semblé vouloir esquiver la question en répondant que pour lui «le vaccin ça n’est pas un objet magique». Mais son interlocuteur a insisté. Cette fois, Florian Philippot a déclaré: «Non, je ne le suis pas, c’est grave monsieur le curé?»
M.Philippot a continué en indiquant au médecin que «vous avez mis de côté le traitement, vous avez mis de côté la prévention, vous avez continué de fermer des lits à l'hôpital et vous faites croire que [la vaccination, ndlr] c'est la solution».
Loi sanitaire validée
Les Sages de la rue Montpensier ont donné le feu vert à l’extension du pass sanitaire qui sera appliqué dès le 9 août aux cafés, restaurants, foires et salons, aux transports de longs trajets ou encore aux établissements médicaux. De plus, l’obligation vaccinale des soignants entrera en vigueur à partir du 15 septembre sous peine de salaire suspendu.
Le Conseil constitutionnel a cependant refusé l'isolement de 10 jours aux personnes testées positives et le licenciement d’un salarié en CDD ou en intérim.