Au cours des préparatifs du lancement, depuis la base floridienne de Cap Canaveral, les ingénieurs de Boeing ont détecté des "indications inattendues de position de soupape" dans le système de propulsion, a indiqué la compagnie dans un communiqué. Le problème a été détecté lors de contrôles effectués à la suite de tempêtes électriques dans la région.
La capsule Starliner devait être propulsée à 17h20 GMT par une fusée Atlas V sans équipage opérée par l'alliance United Launch - un partenariat entre Boeing et Lockheed Martin -, après un lancement initial prévu vendredi dernier mais reporté suite à une perte de contrôle provisoire de l'ISS.
La mission est censée ouvrir la voie à un vol avec équipage qui pourrait avoir lieu avant la fin de l'année et serait scruté de près, alors que Boeing émerge de crises successives qui ont affecté ses finances et sa réputation - les deux accidents meurtriers impliquant des 737 MAX et la pandémie de coronavirus ayant pesé sur la demande d'appareils commerciaux.
Boeing rivalise avec SpaceX, la compagnie d'Elon Musk, pour être la première à transporter un équipage de la Nasa depuis le sol américain vers l'ISS en près d'une décennie.
Alors qu'une mission inaugurale de la Starliner en décembre 2019 a abouti à un échec, la capsule n'étant pas parvenue à s'amarrer au laboratoire orbital de l'ISS, SpaceX a effectué trois missions Crew Dragon avec équipage depuis l'an dernier et, selon la Nasa, prévoit un quatrième vol le 31 octobre prochain.