«Les Gilets jaunes ont été les premiers, les éclaireurs», analyse l’ancien patron de Sud Radio à notre micro. Pour Didier Maïsto, Gilet jaune de la première heure, s’il n’y a pas à proprement parler de filiation avec la mobilisation contre le pass sanitaire, il y a bien «une similitude entre les deux mouvements». Spontanéité, refus de la «récupération politique», absence de verticalité… autant d’éléments qui, pour notre invité, font évidemment écho aux Gilets jaunes.
Un mouvement anti-pass sanitaire qui ne cesse de prendre de l’ampleur et témoigne pour Didier Maïsto d’un refus de la part des Français de «vivre dans un monde dystopique à la Orwell» et «une société de contrôle comme celle du modèle chinois».
«Il est évident que ce mouvement là vient cristalliser les colères et les frustrations. Vraiment, il y a quelque chose de nouveau […] en ce sens que ce n’est plus une question de degré, mais de nature. On voit bien que, là, les libertés fondamentales sont attaquées de front et donc on est en train de basculer dans autre chose», s’inquiète-t-il.