Jean Messiha de nouveau suspendu par Twitter

La plateforme à l’oiseau bleu a banni Jean Messiha après une série de signalements. L’éditorialiste phare de CNews entretient une relation tourmentée avec les réseaux sociaux.
Sputnik
Récemment accusés de censurer les contenus «problématiques» aux États-Unis, les réseaux sociaux continuent aussi de faire parler d’eux en France, dans le sillage de la crise sanitaire. Après celui de Francis Lalanne, connu pour ses positions anti-vaccin, Twitter vient en effet de suspendre le compte de Jean Messiha, le 31 juillet.
L’Institut Apollon, présidé par l’ancien cadre du RN, a dénoncé des signalements «abusifs» ayant entraîné ce bannissement. Le cercle de réflexion a fustigé une «insupportable censure», soulignant que Jean Messiha portait des idées peu conformistes dans le paysage médiatique français.
Les propos à l’origine de ces signalements ne sont pas connus. Twitter s’est contenté d’annoncer que le compte incriminé avait enfreint ses règles.

Une relation contrariée

Jean Messiha, habitué des plateaux de télévision, est aussi très actif sur les réseaux sociaux, qui ne lui rendent pas toujours son amour. L’éditorialiste a en effet été suspendu de la sorte à plusieurs reprises.
Son dernier bannissement par Twitter remonte à juin dernier. Jean Messiha s’était alors interrogé sur la source de l’homophobie et de l’antisémitisme en France, pointant du doigt la «diversité islamisée». Il avait également critiqué la «colonisation de peuplement africaine et musulmane» en Seine-Saint-Denis, avant de se voir réduit au silence par la plateforme. L’éditorialiste avait alors écopé d’une suspension de compte pour une durée de sept jours.
En septembre 2020, le président de l’Institut Apollon avait déjà eu maille à partir avec l’autre géant du net, Facebook. La plateforme avait là encore supprimé son compte, sans explication. L’intéressé avait alors fustigé un signalement massif organisé par des «comptes islamo-gauchistes». Une pétition avait été lancée dans l’espoir de restaurer son compte, recueillant plusieurs milliers de signatures.
Plus récemment, France info avait révélé que Jean Messiha faisait partie des journalistes ciblés par le logiciel d’espionnage Pegasus. Son téléphone avait été sélectionné par le Maroc pour un potentiel piratage, selon la radio publique.
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