Déjà qualifiés de lits «anti-sexe» par certains athlètes, les fameux lits en carton du village olympique ont mis dans l’embarras les joueurs de l’équipe de baseball d’Israël qui avaient décidé de tester les limites de leur solidité.
Dans une vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux, plusieurs sportifs israéliens se mettent sur un de ces lits, se voulant surtout écologiques, et y sautent à pieds joints jusqu’à ce que l’objet ne finisse par s’écrouler sous le poids de neuf hommes rassemblés dessus.
Le comité olympique national de l’État hébreu n’a néanmoins pas apprécié les images filmées par ses athlètes et a demandé à l’auteur de la vidéo, Ben Wanger, de la supprimer. Ce dernier a également présenté ses excuses pour l’incident.
Pas un premier essai de résistance
Les organisateurs des Jeux olympiques de Tokyo ont mis à disposition des athlètes des lits pour une personne en carton, qui peuvent supporter jusqu’à 200 kilos selon leur fabricant Airweave. Or, le recours à ce matériau a été vu par plusieurs sportifs comme un moyen de les empêcher d’avoir des relations sexuelles.
S’amusant de cette rumeur, le gymnaste irlandais Rhys Mcclenaghan s’est filmé en train de sauter sur un de ces lits pour tester sa résistance. Cet essai s’est alors très bien passé.
Lits de nouveau recyclés après les JO
Désignée comme partenaire officiel des JO de Tokyo en avril 2016, l’entreprise Airweave a promis de produire au moins 18.000 lits pour les Jeux olympiques et 8.000 pour les Jeux paralympiques en stricte conformité avec les règles de recyclage.
La société avait précisé que les lits seraient fabriqués à partir de carton léger à haute résistance. Après le départ des athlètes, tous les lits pourront être de nouveau recyclés.
Le village olympique est traditionnellement un haut lieu de rencontres. Ainsi, aux JO 2018 de Pyeongchang, en Corée du Sud, l’application de rencontres Tinder a vu son utilisation grimper de 350%. Lors des JO 2016 à Rio, les organisateurs avaient mis à disposition des athlètes 450.000 préservatifs.