Ses concurrents TotalEnergies et le norvégien Equinor ont également annoncé des programmes de rachats d'actions, dans un contexte de reprise des bénéfices dans l'ensemble du secteur après l'effondrement de la demande d'énergie dû à la pandémie.
A Londres, l'action Shell prenait plus de 3,5% à 09h00 GMT, surperformant BP (+1,7%) et TotalEnergies (+2,15%).
"Nous intensifions aujourd'hui nos distributions aux actionnaires, en augmentant les dividendes et en commençant les rachats d'actions, tout en continuant à investir pour l'avenir de l'énergie", a déclaré dans un communiqué le directeur général du groupe, Ben van Beurden.
Au deuxième trimestre, le bénéfice ajusté de Shell a grimpé à 5,53 milliards de dollars (4,66 milliards d'euros), au plus haut depuis le quatrième trimestre 2018, et au-dessus d'une prévision moyenne des analystes fournie par l'entreprise de 5,07 milliards de dollars.
Ce chiffre est à comparer au bénéfice de 638 millions de dollars enregistré un an plus tôt.
Selon Jessica Uhl, directrice financière de Shell, la demande mondiale de carburant a atteint 90% à 100 % de son niveau d'avant la pandémie, mais la consommation de carburant par le secteur aérien est restée faible.