Le médecin et maire Les Républicains (LR) de La Garenne-Colombes Philippe Juvin a annoncé sa candidature à l'Élysée en vue de la future primaire à droite, dans un entretien publié le 26 juillet au soir sur Le Figaro.
«En cinq ans, Emmanuel Macron a dressé les Français les uns contre les autres. La communication a remplacé la recherche de solutions. (...) Des solutions de bon sens existent. Je les défendrai dans une primaire de la droite et du centre», a affirmé l'ex-eurodéputé dans un entretien.
Agé de 57 ans, le chef des urgences de l'hôpital Pompidou à Paris a acquis une certaine renommée médiatique à la faveur de ses nombreuses interventions pour commenter l'épidémie de Covid-19.
Se présentant comme le «candidat des services publics», M. Juvin propose d'engager trois chantiers s'il était élu: «une baisse d'impôts massive, un plan d'égalité des territoires - pour 1 euro versé aux villes, il faut 1 euro pour les campagnes - et le transfert de nouveaux pouvoirs aux collectivités locales, notamment en matière de santé et de sécurité».
Dans son interview au Figaro, M. Juvin prend soin de ne pas froisser les deux poids lourds à droite qui ont d'ores et déjà déclaré leur candidature: le patron des Hauts-de-France Xavier Bertrand et son homologue en Ile-de-France Valérie Pécresse (Libres!) qui a officialisé sa candidature le 22 juillet.
Il revendique cependant être lui, «élu et médecin, donc connecté à la réalité».
Philippe Juvin faisait partie des cinq candidats potentiels de la droite à l'élection présidentielle - (Bruno Retailleau, Michel Barnier, Laurent Wauquiez et Valérie Pécresse à se réunir le 20 juillet à Paris pour se mettre d'accord pour envisager une «candidature unique», alors que Xavier Bertrand, absent, refuse à ce stade de participer à une primaire.
Le parti fixe le 25 septembre comme date butoir pour que les candidats putatifs s'entendent.
Après Mme Pécresse, il est le deuxième participant à cette réunion à dévoiler ses ambitions seulement six jours après sa tenue.