Alors que le pass sanitaire est obligatoire dans les parcs d’attractions depuis le 21 juillet, son application à l’entrée du parc Walygator Grand Est de Maizière lès Metz (Moselle) a provoqué ce dimanche une violente agression, relate l’antenne locale d’Actu.fr.
Les faits se sont déroulés après qu’un client muni d’un certificat non valable a été refusé par le directeur, Laurent Muller. Comme l’a expliqué celui-ci, le client mécontent l’a «pris à la gorge», «soulevé» et «projeté au sol».
Finalement, le gérant de ce parc, qui n’avait rouvert que le 12 juin après des mois de fermeture due à la pandémie, s’est finalement retrouvé aux urgences suite à l’agression.
Enquête ouverte
La victime a déposé plainte, suscitant l’ouverture d’une enquête par la gendarmerie de Maizière lès Metz.
«Les actes de violence à l’égard des personnes chargées de mettre en œuvre les mesures de lutte contre l’épidémie» ont été fermement condamnés par le préfet du département. Sans citer le nom du parc.
Alors que le pass sanitaire sous-entend soit la vaccination complète avec deux doses, soit un test négatif, soit un certificat de rétablissement du Covid, le parc Walygator Grand Est a déployé sur place un dispositif permettant d’effectuer des tests pour les clients. En outre, ces derniers jours, de nombreuses séances de vaccination ont également été réalisées par le parc.
Pour rappel, face à la circulation du variant Delta, certains départements ont décidé de rendre de nouveau le port du masque obligatoire dans l’espace public. La mesure est notamment entrée en vigueur depuis le 22 juillet en Meurthe-et-Moselle, voisin de la Moselle.
Pass sanitaire en vigueur
L’Hexagone a lancé l’utilisation du pass sanitaire à travers le pays le 21 juillet en commençant par les lieux de loisirs et de culture accueillant plus de 50 personnes, comme les parcs d’attractions, ainsi que les salles de spectacle, les festivals, les théâtres ou bien les cinémas.
Suite à son adoption au Parlement le 25 juillet, l’application du pass sanitaire a été élargie à compter de début août. Il sera donc nécessaire pour toute la population de plus de 17 ans souhaitant se rendre dans les cafés, restaurants, dans les établissements médicaux, sauf en cas d’urgence, dans les avions ou les trains et même dans les centres commerciaux sur décision du préfet.
Qui plus est, il est envisagé de rendre les «tests de confort» (PCR et antigéniques) payants à partir de l’automne, sauf dans les cas de prescription d’un médecin.
Ces tests sont déjà payants pour les étrangers arrivant en France depuis le 7 juillet.