Nourine devait d'abord affronter le Soudanais Mohamed Abdalrasool lundi au premier tour, avant de combattre l'Israélien Tohar Butbul au tour suivant.
Mais il avait annoncé jeudi à la télévision algérienne qu'il avait décidé de renoncer au tournoi, expliquant sa décision par son soutien à «la cause palestinienne».
Samedi, la commission exécutive de l'IJF a annoncé avoir suspendu provisoirement le judoka ainsi que son entraîneur Amar Benikhlef.
En réponse, le Comité national olympique algérien a retiré l'accréditation des deux hommes et indiqué qu'ils allaient rentrer en Algérie.
Pour la Fédération internationale de judo, la décision du judoka algérien est «en totale opposition à la philosophie» de l'instance.
L'IJF a «une politique stricte de non-discrimination et promeut la solidarité comme principe fondamental».
Ce n'est pas la première fois que Nourine se retire d'une compétition pour ces raisons. Il avait également agi de la sorte lors des Mondiaux-2019 de Tokyo.
Plusieurs judokas iraniens ont fait de même par le passé, leur attitude déclenchant de vives protestations.