Après une attaque aux missiles menée par des chasseurs israéliens le 19 juillet dans le gouvernorat d’Alep, le 22 juillet quatre autres engins tirés par des avions de guerre israéliens dans le gouvernorat de Homs ont été abattus par l’armée syrienne grâce à des systèmes antiaériens de fabrication russe.
Les F-16 ont tiré les missiles depuis l’espace aérien libanais.
«Les quatre missiles ont été détruits par des unités de défense aérienne syriennes qui ont utilisé des systèmes Bouk-M2E de fabrication russe», a déclaré le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie dans un communiqué.
Sept missiles abattus le 19 juillet
Le 19 juillet, quatre avions israéliens ont tiré huit missiles dans le gouvernorat d'Alep, ciblant un centre de recherche scientifique de la ville de Sfireh. Sept ont été neutralisés par les systèmes Bouk-M2 et Pantsir-S, selon le chef adjoint du Centre de réconciliation, le contre-amiral Vadim Koulit.
Le militaire a précisé que les avions avaient pénétré dans l'espace aérien syrien via la zone d'Al-Tanf à la frontière jordanienne, contrôlée par l'armée américaine.
«L’un des missiles a endommagé le bâtiment du centre de recherche dans la localité de Sfireh, dans le gouvernorat d’Alep», a-t-il détaillé.
Trois pays appellent Israël à arrêter les attaques
Depuis le début de la guerre civile syrienne en 2011, les Forces de défense israéliennes ont régulièrement mené des raids en Syrie. Tel-Aviv affirme qu'il s'agit d'une mesure d'autodéfense et que les attaques visent des cibles iraniennes et du Hezbollah libanais dans le pays.
Début juillet, la Russie, l’Iran et la Turquie ont adopté une déclaration commune exhortant Israël à ne pas attaquer ses adversaires sur le territoire syrien.
«[Les parties] ont condamné les attaques militaires israéliennes continues en Syrie qui violent le droit international, le droit humanitaire international et la souveraineté de la Syrie et des pays voisins… et ont appelé à les arrêter», indique une déclaration signée dans la capitale du Kazakhstan à l’issue d’une rencontre sur la Syrie en format d’Astana.