«Les mineurs ne sont pas une race!»: Zemmour se défend d’avoir incité à la haine raciale

Le probable candidat à la présidentielle de 2022 se présentera en septembre devant le tribunal correctionnel de Paris pour «injures raciales» après ses propos sur les migrants mineurs isolés. L’intéressé souligne pourtant que les «mineurs ne sont pas une race».
Sputnik

Alors que son audience pour provocation à la haine raciale a été fixée au 8 septembre, le polémiste Éric Zemmour a estimé que le parquet «aimait tellement le poursuivre» et s’est défendu d’avoir tenu des propos discriminatoires.

Les faits reprochés au probable candidat à la présidentielle de 2022 remontent à octobre 2020, lorsqu’il a qualifié sur CNews les migrants mineurs non accompagnés de «voleurs et d’assassins» qui n’avaient «rien à faire» sur le territoire français.

Les propos de M.Zemmour ont déjà valu à CNews une amende de 200.000 euros pour incitation à la haine et à la violence prononcée en mars par le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). Cette fois, c’est devant le tribunal correctionnel de Paris que l’essayiste devra comparaître.

Tentation présidentielle

Bien qu’Éric Zemmour n’ait toujours pas annoncé son ambition présidentielle, plus tôt au mois de juillet, Le Point a rapporté que son éventuelle candidature suscitait un grand intérêt à l’Élysée. Selon le magazine, l’administration française actuelle considère le polémiste comme un candidat capable d’affaiblir à la fois Marine Le Pen et le candidat LR.

Depuis le 1er juillet, au Journal officiel, l’association Les amis d’Éric Zemmour a été agréée par la Commission des comptes de campagne et elle peut désormais utiliser ses dons pour financer une candidature à l’Élysée.

Selon Franceinfo, derrière cette association figurent plusieurs fidèles du commentateur vedette de CNews, dont le militant LR Antoine Diers. L’écrivain dira à l’automne s’il est candidat à la présidentielle ou non.

Un sondage récent constate qu’Éric Zemmour ne rassemble aujourd’hui que 5% des intentions de vote des Français, proche du score obtenu par Philippe de Villiers à la présidentielle de 1995 (4,7%).

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