Le bataillon de marins-pompiers de Marseille a dévoilé une carte qui présente l’augmentation des traces du variant Delta du nouveau coronavirus dans les eaux usées de la cité phocéenne.
Selon eux, il a suffi de trois semaines au variant Delta pour s’installer à Marseille. Les pompiers rappellent ainsi la nécessité de rester prudent et de respecter les gestes barrières.
Explosion des taux d’incidence en PACA
Plus tôt dans la semaine, Santé publique France a constaté une explosion des taux de positivité et d’incidence sur le littoral de la région PACA consécutive à l’afflux de touristes. La semaine passée, l’agence régionale de santé (ARS) de PACA notait déjà que le taux d’incidence régional doublait chaque semaine, surtout dans la tranche d’âge des 15 à 30 ans.
En ce qui concerne la propagation du variant Delta dans la région, sa proportion est en effet en forte augmentation et s’élève désormais à plus de 89%. Selon les données des autorités sanitaires, 58% de la population régionale de 12 ans et plus ont reçu au moins une première injection de vaccin, tandis que 47% ont bénéficié d’un schéma vaccinal complet.
Virus capable de muter à l’intérieur d’une même personne
Dans une récente étude, les chercheurs du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies ont tenté d’expliquer la vitesse de propagation du variant Delta. D’après leurs conclusions, la souche indienne réduit la période d’incubation du virus de deux jours, ce qui veut dire qu’une personne contaminée serait contagieuse deux jours plus tôt qu’avec la souche originelle.
La charge virale du Delta est ainsi jugée 1.260 fois supérieure à celle de la première souche. Dans le même temps, il s’est avéré que le virus était capable de muter à l’intérieur d’une même personne, dès la première contamination.